Que font nos athlètes durant cette période de confinement ? Force est de constater que certains rivalisent d’imagination pour garder la forme et le moral. Nous leur avons proposé une petite interview de circonstance idée d’entretenir le lien ! C’est au tour de Thomas Boulet (56m39 au javelot en juniors) de se prêter au jeu des questions.

Alors l’entraînement « #Restecheztoi » ça donne quoi ?

« Franchement je trouve que le plus dur, c’est le fait de s’entraîner tout seul. J’ai la chance d’habiter en maison et d’avoir pas mal de matériels pour m’entraîner donc je ne suis clairement pas à plaindre. J’ai un planning à suivre avec toutes les séances que m’a préparé mon coach.

Comment occupes-tu tes journées ?

En ce moment c’est à fond Netflix, un peu de PS4 et 1 à 2 séance(s) de sport. Après il faudrait que je travaille aussi mais bon, là, je suis… en vacances donc j’en profite ! 

Qu’est-ce qui te manque le plus dans cette période de confinement ?

Sans hésiter : voir mes potes. On s’appelle régulièrement mais le fait de sortir les voir, ça me manque beaucoup.

Qu’est-ce que tu feras en premier quand le confinement sera levé ?

Une grosse bouffe avec le groupe d’entraînement.

Les Interclubs, compétition phare du début de saison par son approche collective, n’auront pas lieu cette année, pas trop déçu ?

Oui c’est dommage qu’on ne puisse pas faire les Interclubs cette année. Pour moi c’est une bonne première compétition pour lancer la saison estivale.

Quelle est ta séance d’entraînement préférée en temps normal ?

Les séances de musculation. Il y a plein de mouvements possibles, je trouve ça cool.

Et celle que tu redoutes le plus ?

Les séances de rythme type PPG. Je trouve ça dur. Je sais qu’elles sont indispensables mais c’est là où je souffre le plus. Après les séances de jambes sont pas mal aussi.

Au fait, depuis quand es tu athlète à l’UAV ?

Je dirais depuis minimes 2 mais bon, à cette époque, j’étais plus un touriste qu’un athlète. Je pense que ce qui m’a le plus motivé à m’y mettre vraiment, c’est l’ambiance du groupe d’entraînement et les potes. L’entraîneur des lancers à Versailles est mon oncle. C’est lui qui m’a fait essayer un jour le javelot et, depuis ce jour-là, je n’ai jamais arrêté. »