Que font nos athlètes durant cette période de confinement ? Nous leur avons proposé une petite interview de circonstance idée d’entretenir avec eux le lien ! C’est au tour de Paul-louis Conties (50m32 au marteau junior) de se prêter au jeu des questions.

Alors l’entraînement « #Restecheztoi » ça donne quoi ?

« J’ai la chance d’avoir un coach qui nous fait des programmes de séances très bien adaptés à la situation. Même si ça n’a rien à voir avec nos séances habituelles, il nous permet de limiter au maximum la perte de performance. Concrètement ce qu’on fait, c’est surtout de l’entretien. Pour moi, le plus difficile, c’est de m’entraîner tout seul. En temps normal, on a toujours nos partenaires d’entraînement ou le coach pour nous motiver.

Comment occupes-tu tes journées ?

Mes journées se ressemblent un peu toutes. J’essaie de réviser un peu mes cours, je fais du sport, je prends le temps aussi de faire des bonnes choses à manger et sinon Netflix comble la plupart de mon temps libre.

Qu’est-ce qui te manque le plus dans cette période de confinement ?

Je dirais que c’est de ne pas pouvoir passer du temps avec mes amis surtout en ce moment. C’est la meilleure période. Il commence à faire beau, les journées se rallongent... C’est aussi le moment idéal pour faire des séances en extérieur et pour commencer à voir les paliers franchis pendant l’hiver.

Qu’est-ce que tu feras en premier quand le confinement sera levé ?

L’idéal serait de retrouver mes potes et de passer un bon week-end afin de rattraper le temps perdu, de profiter du beau temps en allant au bord de la mer pour changer d’air et faire un bon restaurant tous ensemble. Et étant motard, pour le plaisir, je ferai forcément une balade à moto sous le soleil.

Les Interclubs, compétition phare du début de saison par son approche collective, n’auront pas lieu cette année, pas trop déçu ?

C’est vraiment dommage car personnellement, c’est ma première année chez les espoirs donc ma performance réalisée aurait compté pour le reste de la saison. C’est d’autant plus dommage pour le club car on commence à avoir une équipe assez complète dans toutes les disciplines que ce soit chez les filles comme chez les garçons. Mais ce n’est que partie remise pour l’année prochaine !

Et puis les interclubs, c’est aussi une ambiance. C’est la seule compétition de l’année où tout un club « se bat » pour un objectif commun que ce soient les athlètes, les juges, les bénévoles et même les spectateurs. Tout est réuni pour passer une belle journée.

Quelle est ta séance d’entraînement préférée en temps normal ?

J’hésite entre la muscu et les séances techniques de lancer. Je penche plus pour la technique car c’est là où on voit vraiment les progrès réalisés et où on ressent le plus de sensations.

Et celle que tu redoutes le plus ?

Sans hésiter la PPG car on ne sait jamais à quoi s’attendre ! Le coach nous réserve la surprise jusqu’au dernier moment donc on ne peut même pas s’y préparer mentalement (rires). Mais il faut dire aussi que ça reste quand même une des séances les plus importantes pour progresser.

Au fait, depuis quand es-tu athlète à l’UAV ?

J’ai vérifié et ma première licence date de 2008. J’avais 7 ans donc ça commence à faire pas mal de temps au sein de l’UAV. Je suis arrivé au club pour suivre mes frères qui étaient déjà présents mais j’en faisais surtout pour me défouler. Je me suis spécialisé dans les lancers en 2014 surtout pour la bonne ambiance du groupe et la solidarité entre les athlètes. C’est en arrivant dans ce groupe que j’ai trouvé la motivation du sport en compétition. Et évidement les performances suivants, ça a donné forcément envie d’y rester. »